- Alice Davis
Me, myself and I
Popularité:
(80/100)
Ami(s):
Crimes et Délits:
Alice Davis • Tell me of your Wonderland
Mer 6 Juin - 20:04
Alice Davis
« Il ne faut pas trop se protéger, sinon on ne ressent plus rien. Notre cœur devient de glace, on n'est plus qu'un mort vivant et la vie perd à jamais toute saveur. »
ONLY YOU
AT YOUR SCHOOL
CLASSE
Years 13MATIÈRES SUIVIES
Littérature, Philosophie, Italien, Education religieuseCLUBS INTÉGRÉS
Club de littérature SPORTS PRATIQUÉS
AucunÉTUDES ENVISAGÉES
Etudes littérairesNO PRIVACY
Eau ou Whisky ?
Whisky. Mariage ou Volage ?
Volage.Cigarette ou Bonbon ?
Cigarette.Sage ou Rebelle ?
Sage.Sucré ou Salé ?
Sucré-SaléCinéma ou Télé ?
CinémaLivre ou Soirée ?
LivreIntello ou Sportif ?
IntelloBlonde ou Brune ?
BrunesÉcole ou Vacances ?
EcoleAmoureux ou Solitaire ?
SolitaireDevoirs ou Sorties ?
SortiesPHYSICAL
Couleurs des yeux et cheveux
Cheveux bruns, yeux vertsTaille et Poids
1 mètre 55, 48 kilosMusculature
Pas vraiment muscléeStyle vestimentaire
Je n'y fais pas vraiment attention, j'aime les couleurs chaudes et chaleureuses. J'aime les robes l'été, et les pantalons en hiver.
Signe particulier
Des cicatrices aux poignets quand je me scarifiais.
Emily Browning
MORE ABOUT ME
Quel est ton livre préféré ? Ton film préféré ?
Alice au pays des merveilles. Et en film, je dirais Le fabuleux destin d'Amélie Poulain.Quel est le genre de musique que tu écoutes ? Ta chanson préférée ?
Je ne suis pas difficile. J'aime beaucoup la musique celtique et le rock alternatif.Quel est ton plat préféré ? Ta boisson préférée ?
Les brochettes de volailles et le sirop de pêche !Ton avis sur la religion ? La politique ? L'environnement ?
Je ne crois pas en Dieu mais m'intéresse à la politique par la force des choses, mon tuteur veut que je sois au courant de tout. L'environnement par contre, je n'y fais attention que parce que ça entre dans la norme.Ce que tu penses de l'homosexualité ? De l'infidélité ? De l'amour ?
J'aime la douceur des filles, je n'ai donc rien contre l'homosexualité et l'encourage. Je ne suis pas du genre fidèle, moi qui ne crois pas en l'amour. Il m'est arrivé d'embrasser d'autres lèvres et de caresser d'autres corps que celui de mon copain. L'amour, c'est quelque chose de surfait. Je n'y crois pas. Angel est étrange, idéaliste... Je l'aime beaucoup, mais peut-on parler de sentiments ? Ai-je le droit à de pareils élans ? Est-ce que je le mérite ?Les drogues ? L'alcool ? Les soirées ? Ton truc ou pas du tout ?
Je suis une adolescente, j'ai essayé quelques substances : les drogues dans les soirées, l'alcool... Je ne sais pas ce que je cherche. Ca ne comble aucun vide, ne satisfait aucune passion. Je m'y plie parce c'est ce qu'on attend de moi : je fais en fonction.Au lycée, tu es plutôt perçu comme le clown ? Le rebelle ? Le geek ?
Je ne sais pas exactement, j'ai une figure plutôt populaire car j'ai des bonnes notes et je traîne avec des garçons plutôt appréciés. Et je ne suis pas moche, paraît-il.Es-tu victime de harcèlement ? As-tu de nombreux amis ?
Je ne suis pas victime de harcèlement et j'ai des "amis" en bon nombre.Ta plus grande qualité ? Ton plus grand défaut ?
Ai-je la moindre qualité ? Je sais observer les choses avec attention. Et mon défaut, peut-être mon pessimisme désabusé.Parle-nous de ton caractère, dans les grandes lignes :
Que dire de moi ? Je ne suis qu'une surface lisse et superficielle derrière laquelle se cache beaucoup trop de secrets, de devoirs, d'obligations. Je suis une personne que je n'ai pas envie d'être, jamais vraiment moi-même. Cassée, perdue, j'ai été élevé pour devenir tueuse à gage, une actrice dans les règles de l'art, observatrice, séductrice avec, au fond de mon cœur, le moins d'émotions possible. Je suis lucide sur ma vie, c'est peut-être ce qui me rend si pessimiste, désabusée. Je n'ai jamais eu l'idée de me battre contre ça, par lâcheté sans doute. Je ne crois pas en grand chose : ni en l'amour, ni en l'amitié, ni au destin, ni en Dieu. Nous sommes ce que nous décidons de devenir, point barre. Pourtant j'ai l'impression de n'avoir pris aucune décision sinon celle d'accepter ce qu'on m'a toujours imposé. En apparences, au lycée, je suis une jeune fille joviale, "fun", toujours souriante qui ne se laisse pas facilement embêter, séductrice et taquine. Le genre de nana attachante avec beaucoup d'amis derrière elle, suivie sur les réseaux sociaux, jolie et aux bonnes notes. Un genre de cliché de séries américaines.
- Alice Davis
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Re: Alice Davis • Tell me of your Wonderland
Lun 30 Déc - 16:31
YOUR STORY
ONLY YOU
Elle tremblait, les yeux baissés sur le corps sans vie de sa victime. Elle sentit à peine le contact d'une main sur la sienne la forçant à relâcher l'arme sur laquelle ses doigts s'étaient crispés. Son esprit était parti ailleurs, loin de cette pièce où l'horreur de la mort imprégnait chaque mur, chaque meuble. Ses oreilles sifflaient encore alors que le silencieux n'avait pourtant produit aucun bruit.
« Alice. »
La jeune femme cligna des yeux avant de tourner la tête vers son tuteur qui se tenait debout, près du cadavre étendu dans ses draps. Progressivement, sa respiration se calma et la réalité reprit ses droits sur ses sens. La pièce, plongée dans la pénombre, l'oppressait. Ôter la vie de quelqu'un, même en y étant préparé, c'était comme perdre une partie de soi-même, une forme d'humanité. Alice prit une profonde inspiration et passa son bras sur son visage. Elle expira graduellement puis hocha la tête.
Elle s'approcha de son tuteur et attrapa de quoi nettoyer leurs empreintes. Il ne resterait rien de leur passage. Rien que du vent. Pour son premier contrat, Alice aurait de loin préféré réaliser le meurtre à distance comme il était coutume de le faire dans le métier. Mais non. Son tuteur avait opté pour cette approche et l'avait mise face à la Mort. Alice avait vu la vie quitter le corps de la victime ; en quelques secondes à peine une existence s'éteignait. C'était cruellement simple.
« Allons-y. »
Alice ferma les yeux et chuchota une prière. Elle ne croyait pas en Dieu et ne comprit pas sa réaction mais cela lui paraissait important, voire essentiel, car à qui d'autre demander Pardon ? L'homme était mort, il ne pouvait plus lui accorder l'absolution. Après un dernier regard adressé à la chambre vide de toute forme de vie, Alice s’éclipsa à la suite de son tuteur.
Les routes d'Italie lui parurent ternes alors qu'ils rentraient à leur maison de vacances située à deux heures de là. Les petites routes de campagnes plongées dans une nuit paisible ne lui causèrent qu'un vaste sentiment de solitude. Son tuteur mit de la musique, les chaînes de radio captaient de vieilles chansons italiennes des années soixante. La jeune femme posa son front contre la vide et se laissa bercer par le cahotement de la route et les paroles de la musique. Non ho l'età, non ho l'età per amarti. Non ho l'età per uscire sola con te.
« Je me sens vide et épuisée, c'est normal. Il y a l'avant, et maintenant il y a l'après. Chaque geste me coûte une énergie folle, écouter quelqu'un m'adresser la parole me demande une attention décuplée. Je ne suis bonne qu'à m'habiller et à me laisser tomber sur le transat. Le soleil me paraît froid. »
« Je me suis perdue avant même de commencer à exister. »
« Qui étaient mes parents ? Est-ce qu'ils m'auraient offert une vie meilleure ? On ne peut jamais être sûr de rien quand je vois la pourriture qui émane de chaque être vivant. Je déteste à peu près tout, je crois.
Il n'a jamais été méchant avec moi, ni violent, ni cruel, et je pense qu'il me considère vraiment comme sa fille. Si les circonstances avaient été différentes, je l'aurais probablement considéré comme mon père aussi. Il n'est que mon tuteur légal. Je porte son nom de famille parce qu'il m'a adopté mais comment appeler Papa celui qui vous a déshumanisé ? »
« Alice. »
La jeune femme cligna des yeux avant de tourner la tête vers son tuteur qui se tenait debout, près du cadavre étendu dans ses draps. Progressivement, sa respiration se calma et la réalité reprit ses droits sur ses sens. La pièce, plongée dans la pénombre, l'oppressait. Ôter la vie de quelqu'un, même en y étant préparé, c'était comme perdre une partie de soi-même, une forme d'humanité. Alice prit une profonde inspiration et passa son bras sur son visage. Elle expira graduellement puis hocha la tête.
Elle s'approcha de son tuteur et attrapa de quoi nettoyer leurs empreintes. Il ne resterait rien de leur passage. Rien que du vent. Pour son premier contrat, Alice aurait de loin préféré réaliser le meurtre à distance comme il était coutume de le faire dans le métier. Mais non. Son tuteur avait opté pour cette approche et l'avait mise face à la Mort. Alice avait vu la vie quitter le corps de la victime ; en quelques secondes à peine une existence s'éteignait. C'était cruellement simple.
« Allons-y. »
Alice ferma les yeux et chuchota une prière. Elle ne croyait pas en Dieu et ne comprit pas sa réaction mais cela lui paraissait important, voire essentiel, car à qui d'autre demander Pardon ? L'homme était mort, il ne pouvait plus lui accorder l'absolution. Après un dernier regard adressé à la chambre vide de toute forme de vie, Alice s’éclipsa à la suite de son tuteur.
Les routes d'Italie lui parurent ternes alors qu'ils rentraient à leur maison de vacances située à deux heures de là. Les petites routes de campagnes plongées dans une nuit paisible ne lui causèrent qu'un vaste sentiment de solitude. Son tuteur mit de la musique, les chaînes de radio captaient de vieilles chansons italiennes des années soixante. La jeune femme posa son front contre la vide et se laissa bercer par le cahotement de la route et les paroles de la musique. Non ho l'età, non ho l'età per amarti. Non ho l'età per uscire sola con te.
« Est-ce que je suis morte ? »
« Je me sens vide et épuisée, c'est normal. Il y a l'avant, et maintenant il y a l'après. Chaque geste me coûte une énergie folle, écouter quelqu'un m'adresser la parole me demande une attention décuplée. Je ne suis bonne qu'à m'habiller et à me laisser tomber sur le transat. Le soleil me paraît froid. »
« Je me suis perdue avant même de commencer à exister. »
« Qui étaient mes parents ? Est-ce qu'ils m'auraient offert une vie meilleure ? On ne peut jamais être sûr de rien quand je vois la pourriture qui émane de chaque être vivant. Je déteste à peu près tout, je crois.
Il n'a jamais été méchant avec moi, ni violent, ni cruel, et je pense qu'il me considère vraiment comme sa fille. Si les circonstances avaient été différentes, je l'aurais probablement considéré comme mon père aussi. Il n'est que mon tuteur légal. Je porte son nom de famille parce qu'il m'a adopté mais comment appeler Papa celui qui vous a déshumanisé ? »
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