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Isidore de Hollain
Isidore de Hollain

Me, myself and I
Popularité:
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Sam 9 Juin - 21:40

Isidore de Hollain



Isi
17 ans
Le 14 Août
Franco-anglaise
Homosexuel


S'il est au monde rien de plus fâcheux que d'être quelqu'un dont on parle, c'est assurément d'être quelqu'un dont on ne parle pas.


ONLY YOU
AT YOUR SCHOOL
CLASSE
Year 13
MATIÈRES SUIVIES
Économie, Droit, Littérature et Italien.
CLUBS INTÉGRÉS
Je fais partie du conseil des élèves, je suis dans le club de débat et je m'occupe du journal du lycée.
SPORTS PRATIQUÉS
Je suis dans l'équipe de foot.
ÉTUDES ENVISAGÉES
Des études de droit.


NO PRIVACY




Eau ou Whisky ?
Whisky
Mariage ou Volage ?
Volage
Cigarette ou Bonbon ?
Cigarette
Sage ou Rebelle ?
Les deux


Sucré ou Salé ?
Sucré
Cinéma ou Télé ?
Cinéma
Livre ou Soirée ?
Soirée
Intello ou Sportif ?
Les deux


Blonde ou Brune ?
Blonde. Je n'en ai rien à faire en vérité mais, je suis mieux assorti à une jolie blonde et tout n'est qu'une question d'apparence.
École ou Vacances ?
École.
Amoureux ou Solitaire ?
Aucun des deux ?
Devoirs ou Sorties ?
Sorties.




PHYSICAL
Couleurs des yeux et cheveux
Bleus et châtains
Taille et Poids
1m78 et 67 kilos.
Musculature
Ça peut aller.
Style vestimentaire
Je suis toujours vêtu à la dernière mode. Je ne me sépare jamais de ma montre hors de prix et j'adore porter des chapeaux. J'essaie d'avoir l'air plus classe que la plupart des élèves du lycée.

Signe particulier
J'ai une cicatrice de brûlure sur la main
et l'avant-bras gauche.  

Robbie Wadge







MORE ABOUT ME





Quel est ton livre préféré ? Ton film préféré ?
Le portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde... Et en film, The Devil's Rejects.
Quel est le genre de musique que tu écoutes ? Ta chanson préférée ?
Je ne suis pas un très grand amateur de musique, j'écoute ce qui est à la mode, généralement... En vérité, j'aime bien les chansons de Rob Zombie, notamment Dragula. Mais ça ne correspond pas à ce que je devrais apprécier donc j'évite d'aborder le sujet.
Quel est ton plat préféré ? Ta boisson préférée ?
J'adore le Paris-brest même si c'est un dessert et non pas un plat. En boisson, le bourbon me convient.
Ton avis sur la religion ? La politique ? L'environnement ?
La religion m'ennuie profondément et je ne crois pas en Dieu mais, il est de mon devoir de faire comme si c'était le cas. Dans ma famille, la religion tient une place importante, alors je passe mes dimanches matins à l'église. La politique m'intéresse grandement mais mon grand-père espère que je reprenne un jour, son cabinet d'avocat donc, je vais plutôt m'orienter vers le droit. Entre les hommes politiques et les avocats, il n'y a pas de grandes différences de toute façon. Ces deux métiers consistent à mentir avec le sourire, une chose que je sais faire naturellement. L'environnement, je n'en ai rien à faire mais c'est aussi une cause que je défends, pour la simple et bonne raison qu'elle touche de plus en plus de monde.
Ce que tu penses de l'homosexualité ? De l'infidélité ? De l'amour ?
L'homosexualité ne me choque pas, puisque j'aime aussi les hommes mais, personnellement, je pense qu'il est plus facile de réussir sa vie lorsqu'on se marie avec une belle femme plutôt qu'avec un homme. On évite ainsi les discussions et les allusions gênantes. Je me fiche de l'infidélité, que ce soit de mon côté ou de celui de ma petite-amie, du moment que les tromperies restent cachées. Quant à l'amour, il faudrait vraiment être un fou ou un poète pour penser que ça existe ailleurs que dans les contes de fées. Tout n'est qu'apparence. Tomber amoureux, être en couple, avoir des enfants, ça fait bien sur le CV.
Les drogues ? L'alcool ? Les soirées ? Ton truc ou pas du tout ?
Je n'apprécie pas particulièrement les drogues, je n'aime pas perdre le contrôle de moi-même. Je bois un petit peu en revanche, et pas qu'en soirée. Disons que c'est mon péché mignon.
Au lycée, tu es plutôt perçu comme le clown ? Le rebelle ? Le geek ?
J'en sais rien ? Le fils de riche étranger ? Tant qu'ils me méprisent autant qu'ils m'envient, cela me convient.
Es-tu victime de harcèlement ? As-tu de nombreux amis ?
Victime de harcèlement ? Cela ne risque pas. Ce serait plutôt l'inverse. Mais que serait un élève populaire sans ses boucs émissaires ? De nombreux amis, oui, sans aucun doute, je suis bien entouré...
Ta plus grande qualité ? Ton plus grand défaut ?
Je suis plutôt séduisant et charismatique ? Par contre, je suis un hypocrite doublé d'un salopard.
Parle-nous de ton caractère, dans les grandes lignes :
Je suis l'ami détestable que tout le monde possède. Celui qui vous fait un sourire et vous brosse toujours dans le sens du poil par devant mais qui connait vos faiblesses et n'hésiterait pas à vous poignarder dans le dos si nécessaire.Je suis aussi tricheur et manipulateur que vil et mesquin. Mais je suis séduisant, attirant et les gens se pressent autour de moi comme des moutons sans imaginer une seconde que je me fiche d'eux. Que je ne vis que pour moi. Je suis au centre de mon monde et je n'aspire qu'à une chose : La reconnaissance. La popularité. Qu'on me colle parce que je suis mignon, pour mon argent ou pour ma façon de parler, cela n'a aucune importance, tant qu'on s'intéresse à moi.

Pour continuer sur ma lancée, je suis obligé d'avouer que je suis d'une incroyable lâcheté. Je n'hésite jamais à provoquer et à commencer une bagarre mais c'est rarement moi qui la termine. Je n'ai, en revanche, aucun problème à convaincre les autres de se battre à ma place. En fait, vous ne me verrez cogner que si la personne en face est plus faible que moi. Là, étrangement, je n'ai aucun problème. Bien sûr, ma tchatche ne m'empêche pas toujours de recevoir les raclées que je mérite. Mais la plupart du temps, je m'en sors sans aucun problème.

Je ne saurais même pas quoi vous ajouter de plus pour contrebalancer tout ça. Je ne crois pas avoir déjà dit la vérité dans ma vie. Je ne crois pas non plus avoir déjà aidé quelqu'un ou avoir été aimable sans attendre quelque chose en retour. Je suis prétentieux, hautain mais je m'arrange pour chacune de mes piques désagréables ressemblent à des vannes sympathiques que l'on se lancerait entre bons amis.
Bref, mes qualités peuvent sans doute se compter sur les doigts d'une main. On peut dire que je suis plutôt brillant, réfléchi et patient. Je peux attendre des mois avant d'atteindre le but que je me suis fixé, mais je ferai tout pour y parvenir. Au fond, je suis tout le temps très entouré, mais je me sens toujours seul. Je ne parviens pas à être sympathique ou à parler sincèrement avec quelqu'un, c'est comme une malédiction. Alors, tant pis, autant accepter et poursuivre ma destinée sans m'arrêter. Je n'ai pas le temps de pleurer sur mon sort.

Ps : Je prends également mon futur rôle très à coeur et je suis déjà le "protecteur" de l'équipe de Foot. Je m'arrange pour qu'aucun autre élève ne vienne nous emmerder et je couvre les bourdes de ceux qui dérapent. Soit avec de l'intimidation, soit du chantage. Je suis un professionnel des vidéos et photos compromettantes. Je sais à quel point tous les élèves tiennent à leur image, même ceux qui n'ont aucune réputation.




Dernière édition par Isidore de Hollain le Jeu 30 Avr - 11:32, édité 3 fois
Isidore de Hollain
Isidore de Hollain

Me, myself and I
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Ven 29 Juin - 17:48

YOUR STORY



Certains vivent, certains meurent, la vie est un jeu. Heureusement, on peut tricher.



ONLY YOU

Lorsque je pose la main sur mon coeur, j'ai la sensation qu'il ne bat plus. Suis-je mort ?

— Ce que tu peux être maladroite, Grace.

C’est ainsi que tout a commencé avec ma fiancée.
Une phrase anodine, qui pose les bases d’une destruction que j’espère lente et douloureuse. Grace est aussi jolie que naïve. Elle a grandi dans une cage dorée, à l’abri du besoin, et des problèmes. Elle n’a jamais côtoyé la misère, la violence, ou la mort. Elle croit encore au Prince Charmant. Elle s’imagine que j’en suis un.
Pauvre Grace.

— Excuse-moi, Isidore, je ne l’ai pas fait exprès.
Je lui souris, en essuyant le café sur ma chemise.
— Ce n’est rien. Personne n’est parfait, ma chérie.

J’observe un froncement de sourcil subtil sur son front. Elle ne comprend pas. Pour la première fois, je lui donne un surnom affectueux, mais…

— Ma chérie ? Nous ne nous connaissons que depuis quelques semaines…

Je ne la déteste pas, mais mon sang bouillonne. J’aimerais effacer ce sourire niais de son visage à coups de poing. Jusqu’à ce qu’elle se recroqueville sur le sol, que les larmes roulent sur ses joues, que la peur se lise dans ses yeux. Je voudrais lui faire voir le monde tel que je le vois.
Aussi sombre et effrayant qu’une nuit sans lune.

— Cela ne te plaît pas ?
Elle rougit.
— Si… Personne ne m’avait encore appelée ainsi.
Elle est un agneau immaculé, et je suis le loup qui va la dévorer.
— Et j’espère que personne d’autre ne le fera désormais. Tu es à moi.

La remarque lui fait plaisir. Évidemment. La séduction, c’est mon domaine de prédilection.
Avant Grace, je me contrôlais avec les filles. Dès que je sentais que la situation allait déraper, je les quittais, mais elle… Nos familles nous ont liés sans nous demander notre consentement. Lorsque nous serons mariés, je ne pourrais plus la protéger de moi. De mes pulsions.
Si je lui fais toucher le fond, si je lui transmets ma douleur, peut-être que je me sentirais mieux.

— Nous n’en avons jamais parlé, mais tu as déjà eu des copines ?
— Quelques-unes. Pourquoi ?
— Je n’ai jamais…
Je l’embrasse, et je prends sa main pour l’attirer sur mon lit.

Grace ne m’attire pas. Physiquement, elle est le cliché de la petite bourge parfaite, blonde aux yeux bleus. Elle est lisse. Ennuyeuse. La faiblesse ne m’excite pas.
Les rapports de domination. C’est de cela dont j’ai besoin. Alors, je lui retire son foulard.

— Tu me fais confiance, Grace ?
Elle gémit.
— Bien sûr…
J’attache ses poignets à la tête du lit. Je me penche vers elle, et je lui mordille l’oreille.
— Tu ne devrais pas.

Grace m’appartient.
Sa lumière apaisera mes ténèbres.
Pendant quelques temps…

*


— Isidore, ces enfantillages me fatiguent. N’as-tu pas passé l’âge de fêter cet anniversaire morbide ?
Je dépose un bouquet de lys sur la tombe de mon père.
— Je ne vous ai pas demandé de m’accompagner, Théodore.
Il me manque tellement. Lui et l’homme qui partageait sa vie. Les seuls parents qui m’ont aimé… Mais tout ceci remonte à si longtemps. Les souvenirs s’effacent. La douleur reste.
— L’insolence ne te mènera nulle part.
— Pardonnez-moi, ce n’était qu’une constatation.
Mon grand-père pose une main qui se veut réconfortante sur mon épaule, mais qui s’avère être glaciale.
— Ton père est mort depuis plus de dix ans, mon garçon. T’apitoyer sur cette situation ne le ramènera pas, cela te rendra simplement pathétique.
Qu’aurais-je pu espérer de la part d’un homme qui n’a pas versé une larme à l’enterrement de son propre fils ? Ce même vieil homme qui lui a refusé une place à côté de son amant, pour ne pas déshonorer notre famille. Les savoir loin l’un de l’autre me brise le cœur.
— Je ne m’apitoie pas, je me recueille. Je comprends que la nuance soit difficile à saisir pour un homme qui ne ressent plus d’émotions depuis le siècle dernier, mais j’apprécierais que vous ne m’interrompiez pas.
Il me sourit.
— Lorsque je t’entends me parler avec aussi peu de respect, et avec autant d’assurance, je ne sais pas si je dois me féliciter pour ton éducation, ou te punir pour ton impertinence.
— Vous pourrez faire les deux… Après m’avoir laissé seul quelques instants, s’il vous plaît ?
— Très bien, mais ne tarde pas, nous dînons avec le Professeur Winston ce soir pour discuter de ta place à Oxford. Il semblait très intéressé par ta candidature.
— Vraiment ? Ne serait-ce pas plutôt votre promesse de donation indécente qui attire toute son attention ?
— L’argent ouvre de nombreuses portes, mais il ne tient qu’à toi d’en franchir le seuil, Isidore. Je te donne cinq minutes.

La sensation qui m’envahit en le voyant s’éloigner est inexplicable. Mes muscles se décontractent. Mon cœur reprend un rythme régulier. L’air s’engouffre dans mes poumons. Je me souviens que je suis vivant.

— Salut papa.
Je m’assois en face de sa pierre tombale. Je caresse les cicatrices sur mon avant-bras.
— Je voulais simplement te dire que je ne reviendrai plus. Ces visites sont trop douloureuses. Je ne suis pas digne de ton amour, ni de ta fierté, et chaque fois que je me présente devant toi, je me sens misérable. Je ne supporte plus cette situation. Je ne peux pas affronter le monde en respectant les préceptes que vous m’avez enseigné, toi et Alex. Vous étiez idéalistes, naïfs. Vous pensiez que la gentillesse et l’empathie entraînaient des conséquences positives. Vous vous trompiez. Si tel était le cas, pourquoi seriez-vous morts, et pourquoi le vieux bâtard posséderait cette vie étonnamment longue et prospère ?
Les marques sur mon corps n’ont de cesse de me rappeler que j’ai allumé cet incendie. C’était juste un jeu…
— Ceux qui gouvernent sont mauvais, insensibles, et seuls. L’amour n’a pas sa place dans mon univers, et je vous en veux tellement pour ça… Vous avez tout gâché… Vous êtes morts. Vous m’avez abandonné sans me donner les clés pour m’en sortir. J’ai fait comme j’ai pu. J’ai transformé la souffrance en plaisir. J’ai créé une façade. Une façade qui ne peut plus se permettre d’avoir des failles. Je dois accepter que vous ne reviendrez plus, et que ce que vous pensez de moi aujourd’hui n’a aucune importance. J’ai survécu. Sans vous. Je vous laisse prendre soin du petit garçon que j’étais. Je vous laisse l’aimer, et le chérir… Peut-être qu’un jour, nous nous retrouverons, mais pour l’heure, je préfère vous dire adieu. Je vous aime.





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